Criminelle, ou pas criminelle ?

 

Mère indigne, ou pas mère indigne ?

Mère maltraitante, ou au contraire mère qui prend à cœur la santé de son enfant ?

 

Ça se passe au tribunal de Dinant, où une dame est poursuivie pour « maltraitance ».

 

Maltraitance ?

Oui, maltraitance … vis-à-vis de son enfant, parce qu’elle ne l’a jamais fait vacciner contre la polio.

 

Il y a un arrêté royal (même pas une loi) qui date de 1966 qui oblige tout parent belge à faire vacciner ses enfants contre la polio…

Problème, partant du principe qu’un clou chasse l’autre, en 2002 (le 22 août), est sortie une loi sur « le droit des patients ».

Une loi qui dit qu’un patient a droit à l’information complète sur l’acte qui va être posé. Et qu’en outre, le patient doit donner son consentement à ces actes médicaux.

Un consentement libre, préalable, et éclairé, dit textuellement la loi.

Que je sache, et à moins que la vaccination se déroule maintenant dans les bureaux de la Poste, effectuée par le percepteur, … ou à la boulangerie du coin, effectuée par le chauffeur-livreur qui amène les pains, … une vaccination, c’est un acte médical, non ?

Bref, la loi de 2002 est en opposition avec l’arrêté royal de 1966 : il ne peut y avoir obligation si une loi postérieure permet au patient de décider du bien fondé, ou non, d’un acte médical qui lui est proposé…

Et la dame a parfaitement respecté la loi de 2002, dernière en date, qui lui donne le choix d’accepter ou de refuser tout acte médical.

En outre, une loi (celle de 2002) prime sur un arrêté royal (celui de 1966) ! Un peu comme dans le code de la route où un feu prime sur un panneau : si un feu lumineux est au vert à un carrefour où se trouve néanmoins un panneau « stop », vous devez passer sans tenir compte du « stop » !

 

Le tribunal pourrait encore se baser sur une hypothétique non-assistance à personne en danger…

Sauf que, quand on voit certains composés dudit vaccin (du formaldéhyde, un conservateur réputé cancérigène, et du phénonxyéthanol, une sorte d’antigel), on se dit qu’accepter que son enfant reçoive ces produits néfastes pour la santé, C’EST cela qui pourrait être poursuivi pour non-assistance à personne en danger !

 

Un autre argument avancé par Maître Vanlangendonck, l’avocat de l’accusée, c’est qu’il n’y a bizarrement que la France et la Belgique qui imposent ce vaccin.

Chez nos voisins des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de l’Allemagne ou du Luxembourg, il n’y a aucune obligation…

Dans l’Espace Schengen et en Europe, où la libre circulation est un droit, cela a-t-il encore un sens une obligation dans un ou deux pays et pas ailleurs ? Surtout que – et c’est ça qui semble assez bizarre – la Belgique et la France sont les deux plus grands fabricants de vaccins en Europe (voire du monde) ! Y aurait-il une sorte de « conflit d’intérêts » ?

 

En outre, quand ce fichu vaccin fut imposé chez nous, toujours aussi bizarrement, la Belgique ne connaissait pas le moins du monde d’épidémie de polio ! Un peu comme si la Belgique, pays producteur de pommes, obligeait subitement chaque citoyen à manger une pomme chaque jour pour lutter contre l’obésité alors que l’obésité n’est pas pire en Belgique que dans d’autres pays « civilisés » du monde…

 

Enfin, il faut quand même bien se rendre compte que le risque de choper la polio est plutôt maigre, et que, aujourd’hui, on sait comment traiter cette maladie… Faut-il prendre le risque d’insérer des produits réputés dangereux à l’intérieur d’un organisme pour combattre un risque moindre ? Entre deux maux, il faut choisir le moindre, dit-on… Je pense que cette dame, en son âme et conscience, et en accord avec la loi de 2002, a choisi en toute connaissance de cause.

 

Décision du tribunal le six novembre…

 

 

 

4 réflexions sur “Criminelle, ou pas criminelle ?

  1. C’ est un sujet difficile !
    D’ un côté, il y a la liberté individuelle à respecter, de l’ autre, il y a l’ obligation de protéger les citoyens des maladies contagieuses !

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