À votr’ bonne santé !

Un article de Caroline Morel 

   (cherche, le troll, cherche !)

 

REBOOTEZ VOTRE ORGANISME

EN BUVANT L’EAU DE SHIVA

 

Aimeriez-vous boire le « nectar de l’immortalité » du Dieu indien Shiva ?

 

Cette eau miraculeuse est décrite dans un très ancien livre datant de 3000 ans avant notre ère, le Damar Tantra, qui regroupe plus de cent vers consacrées à cette boisson exceptionnelle.

Ces vers sont un dialogue entre le dieu Shiva et son épouse Parvati.

Shiva explique à sa femme comment, en buvant ce nectar tous les jours, on finit par se guérir de tous les maux et l’on peut atteindre l’éveil spirituel.

Boire ce liquide a un nom : le Shivambu Kalpa, ou l’amaroli.

Une technique qui consiste à boire une partie de son urine pour être en bonne santé et pour se soigner le corps et l’esprit…

 

Cette eau merveilleuse, c’est vous

 

« Seulement les ignorants se laissent tromper à l’idée que l’urine est impure et contaminée ».

Ce sont les mots de Shiva à son épouse.

Et c’est vrai que tout le monde pense que l’urine est pleine de déchets du corps et que, si on les élimine, c’est que le corps n’en a pas besoin. Attention, ne confondez pas tout !

 

Les matières fécales sont des déchets, alors que l’urine est une substance riche en nutriments et en vitamines. L’urine est un « sous-produit » du filtrage du sang et non pas le « résidu » de ce filtrage. Sa dénomination médicale est « ultrafiltré plasmatique ».

 

Les reins sont en fait le filtre le plus complexe, le plus développé et le plus sophistiqué qui soit. L’urine qui en sort est ce qu’il reste une fois que le sang a été filtré par les reins dont le rôle est de réguler les composants du sang. Trop de vitamines, hop dans les urines ! C’est ainsi que le corps se débarrasse des nutriments dont il n’a pas besoin : des vitamines, des acides aminés, des enzymes, des neurotransmetteurs, de l’insuline, des minéraux et des hormones, mais aussi des protéines, des anticorps, de la créatinine bien sûr, et même de la DHEA…

 

En fait l’urine est un marqueur fiable de votre fonctionnement biologique. Une photo, à l’instant T, de votre état de santé. Un laboratoire d’analyse en tirerait une foule d’informations, mais ça ne serait rien en comparaison de ce que votre propre organisme peut y lire. Cette eau miraculeuse, c’est le résumé de vous.

 

 

Les fœtus se développent dans leur urine

 

Le Dr. Beatrice Bartnett dévoile dans son étude « Urine Therapy – It May Save Your Life » que nous avons bu de l’urine tout au long de la gestation, parce que l’urine est le fluide principal du fluide amniotique. Ce liquide amniotique dans lequel nage le bébé avant sa naissance, est principalement constitué d’urée qui vient de l’urine du fœtus lui-même. Cela assure la croissance et la protection du bébé, ainsi qu’une bonne cicatrisation de toute plaie à l’intérieur de l’utérus.

 

 

Boire du pipi ? Mais c’est dégoûtant !

 

L’idée peut sembler répugnante évidemment. Pourtant, s’il faut bien admettre que le goût de l’urine n’est pas précisément un nectar, on peut la boire sans que cela soit une torture. Certains mélangent leur urine avec un jus de fruit pour que ça passe mieux. Mais cela n’est pas nécessaire. Il n’en reste pas moins que la meilleure urine pour la santé est celle du matin, pas le tout premier jet… qui a stagné longtemps hors de la vessie, mais plutôt le second. Pour les puristes de l’urinothérapie, en tout cas, c’est l’urine non diluée qu’il faut consommer.

 

 

La couleur jaune de l’urine a des propriétés salutaires

 

A la fin des années 80, les Docteurs Glazer et Stocker, de l’Université de Californie ont découvert que le colorant jaune de l’urine, longtemps considéré comme un déchet corporel sans valeur, semblait avoir une fonction salutaire dans la diminution des dommages causés par le vieillissement, l’inflammation et les maladies cardiovasculaires. En outre, leurs recherches sur la bilirubine, le pigment qui colore votre urine en jaune, les ont amenés à la conclusion qu’il faudrait développer les études sur son rôle salutaire, et plus particulièrement en matière de diminution des dommages des tissus dans le cancer.

 

 

Qui sont ces fous qui boivent leur urine ?

 

C’est en Asie que le Shivambu est le plus répandu. En Inde évidemment où il serait pratiqué par plusieurs millions d’individus. Mais selon Xinhua, l’agence de presse officielle de la Chine, plus de trois millions de Chinois boivent aussi leur urine. Un article du Courrier International de décembre 1992, affirmait que l’urinothérapie comptait alors déjà plus de deux millions d’adeptes au Japon et, selon l’Indian Express de Bombay d’octobre 1992, la mode de l’urinothérapie a ensuite gagné Hong-Kong et Taïwan où plus de 200 000 personnes boivent chaque jour leur urine. Ces chiffres datent, mais on imagine donc facilement qu’ils ont largement augmenté en 20 ans. Aujourd’hui le Shivambu est pratiqué aussi en Europe par un million d’individus aux Pays-Bas et cinq millions en Allemagne. L’engouement semble vouloir gagner l’Italie, l’Espagne et même la France.

 

 

Souvenez-vous des remèdes de nos grands-mères

 

L’urine est un produit secondaire stérile, qui résulte du filtrage du sang. Les anciens ne s’y trompaient pas. Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, recommandait l’urine pour désinfecter et cicatriser les plaies. Au temps de Pasteur, l’urine de jument entrait dans la composition de sérums et de vaccins. Ne vous a-t-on jamais dit qu’il faut faire pipi sur une piqûre de méduse ou d’abeille? Votre grand-mère ne vous a-t-elle jamais dit qu’on pouvait se faire des compresses d’urine sur les plaques d’eczéma, de psoriasis ou sur les plaies ?

 

Nombreuses aussi sont les histoires de soldats perdus dans le désert, de marins blessés en mer ou d’alpinistes partis à la conquête des sommets qui ont bu leur urine pour survivre. L’urine était aussi utilisée autrefois en usage externe pour faire briller les cheveux et blanchir les dents. La chanteuse américaine Kesha a récemment fait le buzz sur le Net en montrant comment elle se gargarisait avec son urine pour avoir un sourire éclatant.

 

 

Mais c’est bon pour quoi l’urinothérapie ?

 

La liste des substances contenues dans l’urine est longue, comme vous avez pu vous en rendre compte. L’urine agit par ses substances vivantes : enzymes, hormones, neurotransmetteurs, vitamines, anticorps, antibiotiques et autres médicaments naturels, par un processus d’auto-vaccination et de transmutations biologiques. Elle a des effets nettoyants et régénérateurs.

 

Système digestif :

Dans le système digestif, l’urée est transformée par les bactéries intestinales, ce qui la rend utilisable et absorbable. L’urée est toxique dans le sang, lorsqu’elle est en excès, mais dans l’intestin, elle joue un rôle purificateur. La majeure partie est transformée en glutamine, substance très précieuse pour les systèmes nerveux et musculaires.

 

Système rénal :

L’urine est un diurétique puissant qui stimule les reins. L’eau éliminée par les reins n’a plus besoin d’être évacuée par la transpiration qui, lorsque votre organisme est intoxiqué, est pleine de toxines et va irriter la peau et engendrer eczéma et troubles cutanées.

 

Système circulatoire :

L’urokinase, contenue dans l’urine, est un nettoyant souverain et un excellent fluidifiant du système circulatoire. C’est une enzyme précieuse en cas d’artériosclérose, de thrombose artérielle ou d’embolie pulmonaire.

 

Et aussi :

Dans l’urine, il y a aussi de la DHEA, un stéroïde sécrété par les glandes surrénales, dont les propriétés de régénération sont très connues. La DHEA stimule le développement de la moelle osseuse et accroit sa production de globules rouges. Elle est connue pour ses propriétés antivieillissement et pour son action contre l’obésité et l’anémie.

Il y a aussi de l’allantoïne dans l’urine, qui favorise la cicatrisation. Il y a également des hormones qui permettent de réguler un certain nombre de processus hormonaux.

 

 

Pourquoi les autorités n’ont-elles jamais fait de recherches sur l’amaroli ?

 

Malheureusement, peu d’études existent sur les vertus thérapeutiques de l’amaroli et cela, probablement en raison d’intérêts pharmaceutiques. L’urine est gratuite, disponible à tous et à tout moment et n’a pas d’effets secondaires.

Les laboratoires préfèrent la vendre, sans dire ce que c’est. Pendant des années, les pays qui produisaient de l’urokinase, à base d’urine humaine, se sont fait énormément d’argent avec cette substance très utile pour dissoudre les caillots de sang. Parallèlement d’autres produits à base d’urée (synthétique) sont fabriqués par différentes multinationales pharmaceutiques qui en retirent d’énormes bénéfices qui se comptent en millions de dollars par an.

 

 

Comment ça marche ? Comme une sauvegarde d’ordinateur

 

On sait que l’analyse d’urine permet une lecture très fiable de l’état interne d’un organisme. Toutes les informations biochimiques, bioélectroniques et vibratoires de notre organisme sont contenues dans notre urine. C’est une mémoire fidèle et un bilan précis de toute notre histoire biologique et physiologique. Cette eau qui sort du corps, garde avec elle une partie des informations essentielles sous forme de produits du métabolisme. Si les animaux se servent de l’urine comme d’un moyen d’identification aussi précis qu’une empreinte de doigts, c’est bien qu’elle contient des informations essentielles.

 

En réintroduisant l’eau du corps par voie orale, on déclenche des capteurs d’information dès la bouche qui induisent dans le corps une réponse adaptée. C’est comme si on se ré-informait sur soi-même. L’amaroli permettrait donc une seconde lecture des informations contenues dans l’eau du corps et, comme s’il s’agissait d’une réinitialisation de l’organisme et de l’esprit.

 

 

L’amaroli en version homéopathique : l’isothérapie urinaire

 

Assez proche de l’amaroli, l’isothérapie urinaire consiste à utiliser votre urine diluée et consommée comme de l’homéopathie, à petite dose. Considérée comme une méthode de décontamination profonde et de reprogrammation énergétique, elle efface les miasmes des vieilles maladies mal réglées et les séquelles des vaccinations. Elle nettoie l’organisme de tous les poisons chimiques et médicamenteux et relance les défenses immunitaires affaiblies. C’est également un agent déstressant qui désamorce efficacement les processus de somatisation.

 

 

Quelques précautions nécessaires avant de vous lancer

 

L’amaroli ne doit pas être pratiquée lorsqu’on souffre d’infection urinaire.

Votre alimentation du soir doit être légère, de type « régime crétois » ou à tendance végétarienne afin d’alléger le goût.

Limitez les protéines animales, surtout les viandes rouges, les gras saturés, la junk food, les charcuteries, les viennoiseries, le thé noir, le café et le chocolat.

Revenez aux vraies valeurs, mangez naturel, mangez « terroir », en tout cas le moins transformé possible, évitez le sucre raffiné, la farine blanches et les conserves.

Si le réflexe de rejet à l’idée de boire de l’urine est trop fort, mélangez le à du jus de fruit ou de légume et pincez-vous le nez.

Rappelez-vous de choisir l’urine du matin, mais pas le premier jet, où se trouvent les bactéries. Urinez d’abord un peu, puis gardez le deuxième jet pour votre consommation.

 

 

Pour bon nombre de gens, le blocage psychologique persiste. Pas facile de se retrouver le matin avec son verre d’urine à avaler, surtout quand on continue à croire que l’urine n’est qu’un déchet toxique. Pourtant, la vérité qui semble être mise en avant par ceux qui pratiquent l’amaroli, est qu’il s’agit d’une panacée universelle, ayant des vertus guérisseuses et régénératrices presque miraculeuses, qui permettent son utilisation avec succès dans le cas de toutes les maladies connues.

 

A vous de voir, mais c’est bientôt l’été, la saison se prête à ce genre d’expériences. Profitez-en.

 

 

Portez-vous mieux

Caroline Morel

8 réflexions sur “À votr’ bonne santé !

  1. petite question? bois tu la tienne?…perso, je suis surement refractaire grave mais je ne pourrais pas…je me trompe surement sur toute la ligne, mais bon, bisous,

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  2. C’est vrai qu’avec un catalogue de bienfaits aussi fourni, il serait bon de s’y mettre…

    Il serait seulement ; heureusement, tu nous as soufflé une solution qui me convient-conviendrait bien, c’est l’isothérapie urinaire. Je crois que je vais me renseigner pendant mon séjour en France, car en Thaïlande, l’homéo, nada !

    Merci à Caroline pour cet article, et merci à toi pour l’avoir relayé.

    A tout bientôt

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    • J’oubliais d’expliquer comment on fait…
      Petit cours d’homéopathie :
      1. on prend « un machin » (une plante, un minéral, voire un animal, comme pour « apis », l’abeille)…
      2. on en fait une teinture mère (on le mélange avec de l’alcool et on laisse macérer jusque trois semaines)…
      3. on filtre : à ce stade, on a de la teinture mère, il faut maintenant en faire un machin homéopathique…
      4. on prend une goutte de la TM, on y ajoute 99 gouttes de solvant, on secoue, on obtient une dilution à 1CH…
      5. on prend une goutte du mélange dilué à 1ch, on y ajoute 99 gouttes de solvant, on secoue, on obtient une dilution à 2ch…
      6. on prend une goutte du mélange dilué à 2ch, on y ajoute 99 gouttes de solvant, on secoue, on obtient une dilution à 3ch…
      7. on prend une goutte du mélange dilué à 3ch, on y ajoute 99 gouttes de solvant, on secoue, on obtient une dilution à 4ch…
      8. on peut continuer à diluer et à secouer jusqu’à 20, 30, 200CH…
      Bon, alors, ça, c’est compliqué. Compter chaque fois 1 puis 99 gouttes (100 gouttes chaque fois, d’où le nom « CH », « C » comme cent et « H » comme le nom de l’inventeur de l’homéo), c’est emm…nuyeux. Un autre chercheur en homéo a simplifié le protocole : il a pris une bouteille de teinture mère, l’a vidée, puis y a ajouté le solvant, a mélangé en secouant (mélanger quoi ? les reste de la TM qui est restée sur le paroi de la bouteille avec le solvant, tout simplement). Le mélange a pris le nom de 1K, « K » comme Korsakov. Et l’on peut continuer comme avec les « CH » : on vide le mélange à 1K, on remplit sans essuyer avec du solvant, on mélange en secouant, on obtient du 2K, etc. …
      En urinothérapie version homéo, on fait la même chose : une bouteille dans laquelle on fait pipi, on la vide, on remplit (sans la rincer ni l’essuyer) de solvant, on secoue (important de secouer, de TRÈS fort secouer, en refermant la petite bouteille et en la tapant contre la table une cinquantaine voire une centaine de fois), on vide, on ajoute (sans rincer, sans essuyer) du solvant, on secoue, etc. …
      Remarque sur les dilutions : au plus on dilue, on plus on s’attaque à des trucs chroniques, à des « vieux » trucs… Exemple : un nux vomica 4-5CH est parfait pour améliorer une digestion perturbée par un repas plutôt copieux. Un nux vomica 10CH (ou plus) va s’attaquer à des problèmes digestifs chroniques.
      Dans ce cas, puisqu’il s’agit de s’attaquer à des vieux, des très vieux trucs, il ne faut pas voir peur de diluer encore et encore, dix, quinze fois.
      Et une fois arrivé à 15CH (ou 15K), on s’en sert comme des gouttes homéos « normales » : 3-4 X 15 gt par jour, durant quelque trois semaines (ou plus).
      Bon, alors, petite remarque pour les prétendus chimistes qui lisent quotidiennement et avidement mon blog (enfin, pour UN prétendu chimiste 😉 ) : à partir de la 13e (disons la 14e, pour être sûr) dilution, il n’y a statistiquement plus de molécule du produit initial. Leçon du jour, mon cher troll, il s’agit d’un certain Amedeo qui a calculé ce genre de chose… Mais tu sais tout ça, évidemment, toi qui sais tout… 😆
      C’est plutôt une bonne nouvelle pour celles z’et ceux qui sont « narreux »…

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  3. Waow… ça c’est de la vulgarisation, ou je ne m’y connais pas.

    Grand merci Eric !

    Juste pour me rassurer, quand tu écris « … TRÈS fort secouer, en la tapant contre la table une cinquantaine voire une centaine de fois… », il s’agit bien de la bouteille ? Pas du robinet qui a permis de la remplir ? 😉

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  4. Pourquoi pas! ma belle mère nettoyait son visage avec ses urines elle avait une très belle peau merci

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  5. Bonjour Caroline, bonjour Eric !

    Merci pour votre article !

    Je consomme environ 1 jour sur 4 de 100 à 200 cc d’urine le matin à jeun et je me débarbouille le visage avec cette première urine ( je néglige l’élimination du premier jet si j’ai uriné de la nuit ).

    Je suis à 80% végétarien et je saute souvent le repas du soir, je consomme du kéfir de fruit et de la kombucha de thé semi fermenté….. mon urine est agréable à boire ( même à la température du corps )

    J’en suis venu, le jour de l’absorption à devoir diminuer de moitié le médicament hypotenseur, l’urokinase ayant le même effet par voie naturelle.

    Je me suis débarrassé de douleurs articulaires aux chevilles par massage à l’urine fermentée ( de quelques jours seulement et renouvelée en début de semaine ), j’ai attendu leur disparition complète pour écrire ce post.

    Je rince mon cuir chevelu d’un mélange d’urine et d’eau ( chargée et contenant 1% de chlorure de sodium ) je laisse quasiment sécher pendant que je fais ma toilette, puis je savonne avec le minimum de champoing doux.

    Cela me donne les cheveux soyeux, ils ne se graissent pas rapidement … et ils semblent tenir à moi !

    amitiés

    Pierre

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